42ième Cadien

Le 42ième Cadien est un régiment comme tant d'autre. Levé sur Cadia en 926.M38 parmi les FDP stationnés près du pôle austral de la planète, le 42ième, dits « Les tigres des neiges » était destiné depuis le départ à œuvrer dans les théâtres d'opération glaciaire.

Sa fusion en 759.M39 avec le 67ième de Valhalla, après la compagne éprouvante de Prixus qui s'est conclue par l'extermination de la population orks locale, est souvent cité comme un exemple parfait, les deux régiments étant déjà si proche que les soldats n'eurent pas à s'habituer au nouveaux venues.

Jusqu'à présent les tigres purent passer pour un exemple parfait d'application de la tatica imperialis, mais l'arrivé du Colonel Enicio KATEL changea la donne légèrement.

Homme inflexible et taciturne, KATEL a toujours su qu'il irait loin, ne voyant son assignation que comme un tremplin. Pour cela il fait en sorte de toujours se retrouver à effectuer des taches spectaculaire, c'est à dire des annihilation complètes d'ennemies. Les prises de terrain ou la soumission d'un ennemie sont indigne d'un quelconque utilité pour le Colonel Nettoyeur.

Il porte fièrement ce sobriquet donné par ses troupes, preuve de la reconnaissance de son charisme et de son génie tactique.

Mais n'importe quel soldat dira, si il est assez loin du Colonel et du Seigneur Commissaire OBEYRN, que son surnom vient du balai dans le cul de l'officier. Le manque de souplesse a même crée un situation que les adeptes d'humour noir qualifierai de cocasse.

En effet, fort de sa volonté, KATEL ne tolère pas la lâcheté et abats tous les fuyards et les récalcitrant avant même OBEYRN ne puissent sortir son pistolet bolter. Bien qu'officiellement le corps des commissaires encourage les officier à maintenir la discipline, l'effet sur le Seigneur Commissaire s'est avérer très étrange.

N'étant plus le personnage le plus craint de son régiment, et peu considéré par le colonel sûr de son dévouement, OBEYRN se retrouva amputé de facto de la moitié de ses fonctions. Pour une personne élevé à la schola progenium, la perte de repère fut rude, le seuil moyen pour le commissaire de ne pas craquer fut de se reporter sur sa tache de motivation des troupes.

On peut désormais voir le commissaire se déplaçant à travers les troupes avec un exemplaire du catéchisme de l'empereur, son pistolet ne servant plus sauf lors d'exercice. Le changement est si radical que le 42ième est l'un des seuls régiments dans lequel les soldats discutent volontiers avec un commissaire...

Cet état de fait complique la tache du commissaire GHYS, jeune recrue servant d'officier de discipline de terrain, qui se retrouve à exercer sa tache sans le concours de l'aura de peur habituel. Pour compenser celui-ci met un points d'honneur à toujours être à la pointe de l'action, préférant penser que ci les soldats se battent plus pour suivre son exemple que par peur du Colonel Balai dans le Cul.

La situation bizarre n'a pas échapper au commandant de segmentum, mais les résultats étant là, il a été décidé de garder le statu quo. C'est pourquoi aucun prêtre ne fut dépêcher, par crainte de tension entre les officier du 42ième.